A mon avis, autre solution.
Visiblement, tu souffres de la situation, donc tu as le droit d'exprimer ce que tu ressens, et tu as le droit de tout faire pour qu'il arrête.
Maintenant, de toutes façons, si tu le FORCE à arrêter, par chantage, ou par n'importe quel autre moyen, tu n'aboutiras à rien. Soit il va se braquer et tu vas souffrir encore plus, soit il va te dire "oui oui", et dès que tu auras le dos tourné... il en profitera. Je ne le juge pas, je n'en ai pas le droit, je te donne simplement une vision des choses que j'ai constaté plusieurs fois quand j'étais confronté au problème.
Je ne veux pas déclencher de polémique sur les dépendances, etc... ce n'est pas le lieu. Mais quelque part, s'il fume, c'est qu'il en ressent le besoin. Et le besoin découle tôt ou tard sur une dépendance s'il ne trouve pas de palliatif. Donc à mon avis, même s'il est motivé pour arrêter, il ne le fera pas du jour au lendemain sans en souffrir au fond de lui. Donc là dessus, c'est "laisse lui le temps". L'essentiel, c'est que tu arrives à lui faire "se poser des questions" sur les raisons qui font qu'il fume. Tu seras peut-être surprise de voir que les causes ne sont pas toujours là ou on les attends. Et dans tous les cas, cela instaurera un dialogue entre lui et toi qui vous amènera à en parler, et ce n'est jamais inutile.
Entre ceux qui sont "résolument contre" et ceux qui sont "absolument pour", il y a un juste milieu. C'est à mon avis celui où tu dois essayer de te placer si tu veux le comprendre sans pour autant perdre tes convictions.
Le problème est le même à propos du tabac, d'ailleurs.
J'espère que tu trouveras dans mon fouillis d'idées de quoi débloquer la situation.
Bises,
Yamael
à 16:56